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Endurance en Montagne Ardéchoise

Grimpée Péreyres - Sagnes-et-Goudoulet à pied par le Chemin du Beurre

4 Avril 2015 , Rédigé par Le Bourrin Ardéchois Publié dans #Grimpées à pied

Grimpée Péreyres - Sagnes-et-Goudoulet à pied par le Chemin du Beurre

Certains d'entre eux ne le savent pas, mais les cyclistes (surtout montagnards) sont naturellement à l'aise dans l'exercice de la course ou marche en cote; d'autant plus qu'ils sont grimpeurs, c'est-à-dire qu'ils ont un rapport puissance/masse élevé à l'effort au seuil (maximum tenable 6 minutes), et une capacité de maintien d'un pourcentage élevé de cette puissance lors du prolongement de l'effort. Amis cyclistes, offrez-vous cet exercice s'il n'est déjà à votre répertoire, vous devriez être surpris par vos sensations et le plaisir associé. La similitude du ressenti entre les grimpées à vélo et à pied tient dans le travail musculaire concentrique reposant prioritairement sur les quadriceps, secondairement sur la chaîne descendant des muscles spinaux aux mollets par les fessiers et les ischios-jambiers. Plus complète, la grimpée à pied fait plus fortement appel au gainage abdominal, aux bras et plus encore aux muscles des pieds. Le bien-être à l'effort pourra en être amélioré chez les athlètes plus complets.

Malheureusement pour le cycliste, la descente à pied est par son travail musculaire excentrique antinomique à l'exercice du pédalage. Il y est mal à l'aise et en ressort avec des courbatures peu agréables, plus articulaires que musculaires.

Ma pratique, à ce jour quasi-exclusivement portée sur le vélo (mais ça pourrait changer...), me conditionne à appréhender les sorties montagneuses à pied avec enthousiasme pour les parties montantes, aversion pour les descendantes. De plus, le passé traumatisant subi par mes chevilles y implique une crainte conjurée par une attention soutenue, et des exercices de proprioception de la cheville en amont (qui m'offre un Bosu?); je garde cependant des chaussures basses, garantissant un très appréciable confort par la souplesse de la cheville en montée.

Après quelques montées dans le secteur en amont de Burzet, mon choix du jour se porte sur la grimpée chronométrée de Péreyres à Sagnes-et-Goudoulet par le Chemin du Beurre, choix guidé par la recherche d'une montée raide et la beauté du site. A posteriori, je la conseille!

Le départ se prend au début du chemin herbeux au pont sur la Bourges. L'itinéraire traverse Péreyres en coupant la route de la vallée, puis part à droite dans une rue jusqu'au bout du village. Il monte ensuite sévèrement sur un chemin empierré, lequel donne suite à un magnifique sentier, s'enfonçant d'abord en sous-bois en pente douce, puis gravissant presque pleine pente un abrupt coteau ombragé. Aux deux tiers la montée, il sort du bois dans une pente adoucie pour offrir une magnifique vue sur la haute vallée de la Bourges et le secteur du Bois de Cuze, avant d'aller épouser un cirque sur un chemin plus large et à nouveau en forêt, qui nous mène à un évident point haut qui fait office d'arrivée. On vient de s'élever de 480 m. Suivre le chemin dans un pré puis en forêt ramène au village des Sagnes-et-Goudoulet distant d'un bon kilomètre.

Ce samedi à l'aube ("milles excuses réitérées..."), j'alterne dans cet ordre marche, course, marche et course selon les évidents jalons décrits ci-avant. Si jamais une amélioration de la condition physique ne m'amènera à courir tout le long du parcours, il est évident qu'il y a de la marge...

Elle se chiffrera sur la base du temps de 35'48 établi ce 28 mars 2015.

On trouvera la carte sur Géoportail à Péreyres (07450), échelle 1/13000, cartes (IGN).

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F
Sagnes et Goudoulet... Je me souviens y avoir mangé, à l'auberge du village par un froid midi de janvier très enneigé, de la spécialité locale: La maouche... Si à la brève description faite du plat par la serveuse, j'ai d'abord pensé à la panse de brebis farcis de Jacques Bodoin (https://www.youtube.com/watch?v=1aMm3RkQaFE), j'ai finalement trouvé ça excellent!
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L
Ca l'est! Tu étais sois sur la place chez Lévèque (chez la Huguette), qui fait aussi bar et où on mange très bien, soit un peu en-dessous dans le fameux restaurant de Jean-François Chanéac. Un hiver très enneigé, là-haut, ça peut être quelque chose. La Burle est une spécialité locale, non pas culturel mais naturel. D'ailleurs, les participants de la première Ardéchoise le 1er jour de l'été (!) 1992 s'en souviennent.